[Histoire] Arbogad dans un bar...

Arbogad

hrp: Ce nom est pris du personnage de voltaire, Arbogad, qui est le prince des voleurs, que Zadig remettra en place, je reprends ici un peu son histoire, son caractère, ses manières et ses goûts, mais ne vous en faites pas, j'invente l'histoire, c'est à dire la majeure partie du travail :-)

Mon histoire? Pour quoi tu veux la savoir, qu'est-ce que ça te fais de me connaître? Je te connais à peine... Enfin, si tu me donnes un peu d'argent, peut être que je serais plus bavard...
Hum... 1000 po, c'est pas grand chose, mais t'as de la chance, je suis de bonne humeur aujourd'hui, allez assieds toi au comptoir, et écoutes si t'as pas envie que ton argent soit gâché.

La ville de mon enfance, je me souviens pas de son nom. Je ne sais pas où elle se trouve, oublié. Pas envie de m'en rappeler sans doute. Je me souviens juste de sa chaleur insupportable, surtout pour les esclaves qui y travaillaient. Ils étaient contraints de transporter des marchandises d'un bout à l'autre de la ville: du port jusqu'au marché. Ceux qui volaient étaient battus. Ceux qui tentaient de s'enfuir étaient tués. Ils ne servaient plus à rien, à ce que disaient les gardes, moqueurs, en dessous de leurs parasols, eux mêmes portés par des esclaves.
J'en faisait partit. Des esclaves. J'ai été vendu par me parents, au plus jeune âge, à cause de la misère, comme beaucoup. Je les comprends, ils ne pouvaient faire autrement. Je les comprenait, mais je les haïssait aussi, tout comme je haïssais mes maîtres, les gardes de mes maîtres, les esclaves, moi même.
Je ne supportais pas l'idée d'être moins que rien, à coté des plus que tout.
Un jour, un esclave me racontât une histoire, c'était un petit grain de sable qui se lamentait de n'être qu'un grain de sable parmi tout les grains de sable, mais au bout de quelques années, il devint diamant, l'un de ceux qui ornent la couronne du roi.
(hrp: ok là j'ai repris du livre de Zadig, mais j'ai bien dis que je reprenais un peu le personnage :-) )
Je voulais être le diamant, et je pris donc la décision de m'enfuir.
Étant de naturel très agressif -et donc combattant-, je n'eut aucun mal à tuer les hommes de garde, postés devant la baraque des esclaves, qui n'avait pas de porte, car les esclaves n'en méritent pas.
C'est ainsi que, la voix étant libre, je pris la fuite.
Je pris le premier bateau que je vis, clandestinement, et j'atteins la ville de Trigorn.
Elle était parfaite, tout les gens sont riches là bas, tu sais? Et ces foutus bourges ne voient même pas que tu les détrousse! Ahah, je m'en souviendrais de celle fois où un garde me vis, mais j'étais bien plus rapide que lui, qui était en armure, qui lui pesait alors bien 30 kilos, et moi qui étais bien plus léger, habile et rapide, j'ai pu m'enfuir dans les ruelles de Trigorn, semant ce bon à rien de lèches-bourges!
C'est ainsi que j'amassais une somme rondelette, et que je me préparais à un coup monté, avec quelques pauvres voleurs que j'engageais. C'était la première foi que je commandais. J'étais alors puissant. Fort. LE chef.
Je n'ai alors plus jamais voulu laisser cette place à quiconque, jamais plus je n'aurais voulu quitter cette sensation de fierté, cet état de semi-euphorie constante.
Surtout lors du cambriolage, le premier. Je pense que c'est pour retrouver cette sensation que je continue à voler, alors que j'ai déjà tout ce qu'il faut pour être heureux. Enfin presque.

Dites moi ce que vous en pensez :-) Si vous voulez vous pouvez faire le rôle du mec qui m'interoge au début, à savoir que ce doit être un aventurier de préférence, et surtout pas noble...

Pas mal du tout,

j'ai trouvé assez interessant comme histoire.